
LA FIN DU XIXe SIECLE, des laboratoires pharmaceutiques allemands ont conçu lhéroïne. On prétendait alors que cette drogue résoudrait (entre autres) la dépendance à la morphine (elle aussi tirée de lopium)(2). Faux espoir (voir en page 6 le texte Un cercle vicieux). Rien détonnant au vu de ses effets secondaires.
Source : la fleur du pavot
Produits : lopium (sève), avec lequel on fabrique :
la morphine, dont on tire :
lhéroïne (ou diacétylmorphine)
Formes : poudre fine, plus ou moins granuleuse, de couleur blanche (forme la plus pure), rose, grise, brune ou noire. Sa teinte varie selon le procédé de fabrication ou les additifs (sucres, caféine, etc.)(3, 4, 6)
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Lhéro ma coupé du monde : mes parents mont viré. Mes copains et mes soeurs ne voulaient plus me voir. Jétais tout seul.
Etienne, toxicomane(0)
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Consommation : sinjecte (effet le plus violent et le plus dangereux). Se fume et depuis peu, se sniffe.(3, 4)
Effets recherchés : la première fois : « flash », sensation de planer, extraversion (ouverture aux autres, facilité à communiquer), performances sexuelles, etc. une fois accro : éviter la douleur et le malaise du manque.
Effets secondaires : au mieux, toutes sortes de problèmes : dépendance (une des drogues qui crée la dépendance la plus forte)(4), diminution du système immunitaire (défense du corps)(5), etc. Au pire : la mort.