
IMAGE du jeune héroïnomane « défoncé », apathique dans une ruelle sale et obscure est dépassée. Aujourdhui, il peut avoir 12 ans, adorer les jeux vidéos et la musique de son temps. Bref, être votre enfant.
Ou il peut être létudiant bon chic bon genre (beau-fils idéal), sans la moindre trace de piqûre dans le bras... Eh oui, lhéroïne ne se consomme plus forcément comme avant.
Les récents développements dans la fabrication de lhéroïne la rendent plus pure et plus puissante. Désormais fumable (en pipe de verre) ou prête à être « sniffée » (avec une paille comme la cocaïne), les jeunes se laissent tenter. Alors quils auraient sérieusement hésité à se planter une seringue sous la peau...(4)
Cette nouvelle consommation rassure : elle est plus « clean » (propre). Prendre de la drogue ne semble plus être très risqué. Mais ne rêvons pas : lhéroïne sous toutes ses formes engendre la dépendance. Sa « pureté » actuelle et son prix abordable en augmentent la consommation.(4)
La récente image « mode » et « branchée » de lhéroïne participe à son grand retour actuel. Ceci en plus du fait que lhéro commence à remplacer la cocaïne (nouvelle approche marketing des dealers...).(4)
Le nombre dadolescents admis dans les services durgence en Amérique, après avoir fumé ou inhalé de lhéroïne, a augmenté de presque 200 % en six ans (1991-1996).(4)